Les modifications de l'environnement et le changement du rythme de vie engendrent une augmentation de l'apparition des allergies.
Aujourd'hui une personne sur 3 développe une allergie au cours de sa vie mais ce ratio ne devrait cesser d'augmenter parallèlement à l'évolution de l'environnement, avertissent les allergologues à l'occasion du 11e Congrès francophone de l'allergie qui se déroule jusqu'à vendredi.
Nez qui coule, yeux qui pleurent, démangeaisons et rougeurs ou états de choc. Les manifestations allergiques des mineures aux plus graves, empoisonnant la vie de millions de patients, sont potentialisées par la pollution atmosphérique, les changements climatiques et le rythme de vie (stress).
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Aux allergènes les plus fréquents comme les pollens de bouleau et de platane, les acariens, les poils de chat, les arachides, les œufs, le lait de vache s'ajoutent l'apparition de nouveaux allergènes qui ont un impact important sur les maladies allergiques et leur rythme.
Une cinquantaine de cas répertoriés
L'introduction en Europe de coccinelles asiatiques comme insecticides naturels, la dissémination partout en Europe d'une plante allergisante, appelée ambroisie, permise par le réchauffement climatique, la survenue de nouveaux modes alimentaires comme la consommation d'insectes exposent les patients allergiques à de nouveaux risques. Le «calendrier classique» des manifestations de l'allergie sais, qui augmentent habituellement au printemps à cause des pollens ou en été en raison de l'exposition au soleil seul ou associé au contact des plantes herbacées, s'en trouve bouleversé.
Une cinquantaine de cas de réactions allergiques aux coccinelles asiatiques ont été répertoriés à ce jour alors même qu'il n'existe pas encore de test standardisé pour les repérer, précise le Dr Philippe Bonniaud, pneumologue et allergologue au CHU de Dijon (Bourgogne)...
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