Et si ce produit naturel rendait les enfants plus résistants ? De plus en plus de scientifiques en sont persuadés.
Des scientifiques du monde entier s’accordent pour réhabiliter les vertus de ce produit qui protégerait contre les allergies.
C’est ce que révèle Véronique Richez-Lerouge, journaliste et présidente de l’association Fromages de terroirs dans son livre « la Vache qui pleure ! » (Nouveau Monde Editions).
Partant en guerre contre « le lait industriel [qui] a colonisé nos hypermarchés », Véronique Richez-Lerouge se fonde notamment sur l’étude européenne Pature (Protection contre l’allergie : Etude du milieu rural et de son environnement).
Lancée au début des années 2000 entre l’Allemagne, l’Autriche, la Suisse, la Finlande et la France, elle remet au goût du jour le lait naturel, cet antibactérien qui servirait au corps humain de bouclier contre l’asthme et l’eczéma.
Un bouclier contre l'asthme et l'eczéma
Liens commerciaux :
« Aux Etats-Unis, où les consommateurs ont une hantise des microbes, certains producteurs se remettent même à fabriquer du fromage au lait cru. C’est un signal fort ! », assure Dominique Vuitton, immunologiste qui milite pour la consommation de ce produit, et pas seulement pour ses qualités gustatives.
Seul hic : en France, se procurer ce précieux breuvage relève du parcours du combattant.
Difficile à stocker, puisqu’elle ne se conserve qu’entre trois et quatre jours, la bouteille de lait cru n’est toujours pas conditionnée par les géants du secteur comme Lactalis, le leadeur mondial, et demeure absente des rayons de la grande distribution.
En ville, la bouteille, difficilement livrable en raison de la très courte durée de conservation, s’arrache comme une denrée rare chez une poignée de fromagers ou d’enseignes bio, comme Naturalia ou Biocoop pour un prix autour de 1,50 ou 2 € le litre.
« Cela implique une gestion particulière de la distribution », reconnaît Hélène Gaborit, codirigeante de la société Bernard Gaborit, près de Cholet (Maine-et-Loire), l’une des seules entreprises à proposer le produit au niveau national. « Localement, les grandes surfaces peuvent organiser des liens avec les producteurs sous forme de filières courtes, à l’image de ce qui se fait de plus en plus pour un certain nombre de produits locaux. Tout est possible. »
« Le monde est devenu beaucoup trop propre »
Chef du service de pneumologie au CHU de Besançon (Doubs), le professeur Dalphin participe à l’étude européenne Pature.
Pourquoi avoir lancé une étude sur les enfants vivant en milieu rural ?
JEAN-CHARLES DALPHIN. La fréquence des maladies allergiques a triplé dans les pays industrialisés au cours des quarante dernières années.
Des études menées en Europe centrale ont permis d’observer que les populations agricoles de production laitière étaient protégées.
Avec l’étude Pature (NDLR : Protection contre l’allergie : Etude du milieu rural et de son environnement), nous tentons de comprendre pourquoi.
En quoi l’exemple de la Franche-Comté est-il intéressant ?
Dans notre région subsistent de nombreux éleveurs laitiers...
Lire la suite sur Le Parisien...
A Lire également :
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire