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| L'allergie au pollen de bouleau |
Le nombre de personnes victimes de cette allergie explose, surtout dans le nord-est ou le centre ou encore la région ile-de-France.
Dès qu'apparaissent les fleurs et la "poudre jaune", beaucoup sont incommodés. Cela se passe en général dès le mois d'avril.
Un observatoire des pollen surveille les périodes de floraison afin d'affiner les risques des espèces allergisantes.
De plus en plus de personnes touchées
Selon les médecins, environ une personne sur deux serait concernée par cette hypersensibilité et ses conséquences.
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La pollution a un rôle au sujet des allergies. Elle augmente la sensibilisation aux différents pollens. Son rôle est donc aggravant chez ceux ayant des prédispositions à l'allergie.
Les traitements sont longs mais donnent de bons résultats.
Attention aux allergies croisées
Les personnes allergiques au pollen peuvent avoir des démangeaisons dans la bouche, voir même un œdème, lorsqu'elles mangent certains fruits et légumes crus. Il s'agit d'une allergie croisée.
L'allergie croisée la plus répandue avec le pollen de bouleau concerne la pomme. On trouve également la pêche, la poire, l'amande, la cerise, le brugnon, l'abricot, la noix, le céléri, le kiwi, etc.
Le traitement de l'allergie au bouleau
Bien entendu, il est nécessaire avant toute chose de faire des tests chez un allergologue : tests cutanés et sanguins.
L’immunothérapie sublinguale donne de bons résultats. C'est une alternative intéressante car elle traite les symptômes, mais également le déroulé de ce désagrément.
Il y a bien entendu l’emploi d’antihistaminiques et/ou de stéroïdes topiques nasaux. Mais ces traitements n’empêchent pas une évolution vers de nouvelles allergies respiratoires ou de l’asthme.
Ce sont surtout les pollens transportés par le vent (plantes anémophiles) qui sont responsables des allergies par rapport à ceux transportés par les insectes (plantes entomophiles).
Pour vous aider
Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.) est une association loi de 1901, créée en 1996 pour poursuivre les travaux réalisés depuis 1985 par le Laboratoire d´Aérobiologie de l´Institut Pasteur à Paris.
Ce réseau a pour objet principal l´étude du contenu de l´air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population. C´est à dire l´étude du contenu de l´air en pollens et en moisissures ainsi que du recueil des données cliniques associées.
Des bulletins et une carte sont régulièrement donnés. N'hésitez pas à consulter le site du RNSA.
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